Le sommeil

Dormir est une fonction vitale pour l’organisme

Une fonction vitale pour l’organisme
En plus de permettre de récupérer des forces après la fatigue, le sommeil participe au développement du cerveau et assure le bon fonctionnement de certaines activités du métabolisme. Parmi les risques liés au manque de sommeil, on peut citer la baisse de la vigilance, de l’apprentissage, le surpoids, etc. Ce manque expose le corps à des pathologies traitées par diverses spécialités médicales telles que la pneumologie, la neurologie, l’ORL, la psychiatrie, la pédiatrie… La communauté scientifique doit donc se pencher sérieusement sur ce problème. Le cerveau est programmé pour imposer au corps humain de dormir suffisamment chaque jour. Un sommeil suffisant aide l’organisme à assurer des fonctions indispensables au développement et à la santé.
Renforce le développement et la maturité du cerveau
Il participe au fonctionnement certains circuits neuronaux. Un animal en manque de sommeil risque, par exemple, de ne pas développé la vision. En outre, il aide à l’apprentissage et à la maîtrise des émotions. La mémorisation d’une donnée associée à une émotion négative sera évacuée de son émotion négative durant une nuit de sommeil.
La régulation de la production de plusieurs hormones
Hormone de croissance chez les enfants, cortisol, insuline, hormones de l’appétit (leptine, ghréline). Les privations récurrentes de sommeil seraient en partie responsables de l’augmentation de l’obésité et du diabète tardif. En outre, il a été démontré qu’un rapport existe entre le manque de sommeil et l’obésité chez des enfants et des adultes. Les sujets qui ne dorment pas assez éprouvent le besoin de manger plus entre les repas et ont plus faim. La qualité du sommeil renforce le système immunitaire grâce notamment à la production de cytokines. Une mauvaise qualité de sommeil augmente le risque lié aux infections et favorise le développement de tumeurs.

Le sommeil sert à quoi ?

Les fonctions de réparation et régulation du sommeil sont attestées par les recherches depuis un demi- siècle durant la période du sommeil s’effectuent le façonnement des défenses immunitaires, la régénération de la peau, la croissance de l’enfant en sécrétant des hormones, etc. Néanmoins, le manque chronique de sommeil augmente le risque d’obésité et d’hypertension. Des heures de sommeil suffisantes éloignent le risque de tomber malade. Depuis le siècle dernier, on ne parle plus de la quantité de la nutrition mais de la qualité de la nutrition. Récemment le concept« alicaments » a fait son apparition et dont la fonction n’est plus uniquement nutritive mais aussi thérapeutique. De même pour le sommeil, le néologisme « somnicament » sera utile pour désigner les principaux facteurs extérieurs qui contribuent à l’alternance du cycle veille / sommeil. Des recherches qui ont fait d’énormes progrès dans la compréhension de la notion du sommeil. La notion d’efficacité du sommeil (richesse en sommeil lent, profond, quantité, délai et densité en « MOR » du sommeil paradoxal, nombre de fuseaux (« spindles »), de « complexes K » ; de phases de transition, etc …) explique mieux ce qu’est le sommeil et à quoi il sert.

Sommeil & Santé

L’homme passe un tiers de sa vie allongé sur un lit. Ce temps consacré au sommeil peut provoquer des problèmes de dos, et ce malgré le fait d’avoir une bonne posture lors du sommeil. Mais des solutions existent pour y remédier : Les positions adéquates En plus des accessoires utilisés, il est primordial d’adopter les meilleures positions pour bien dormir. Dormir sur le dos reste la meilleure position avec les genoux repliés et un oreiller pour les soutenir. Cette position protège le nerf sciatique d’éventuelles douleurs. Il est aussi conseillé de dormir sur le côté, ce qui est une position plus simple à adopter avec les genoux repliés vers l’abdomen. Mettre un oreiller entre les genoux aide aussi à soulager les articulations. Une position naturelle parce qu’elle rappelle celle du fœtus. Un autre point à prendre en considération pour un bon sommeil, c’est la position de la tête, et plus précisément la nuque, qui doit respecter la courbure naturelle de la colonne cervicale. La tête doit être bien alignée avec le cou pendant votre sommeil. Enfin, après une bonne nuit de sommeil, il faut faire attention à la position de sortie du lit pour ne pas aggraver les douleurs chroniques. En effet, comme les muscles sont froids au réveil, il faut donc d’abord s’allonger sur le côté, puis sortir les jambes en dehors du lit tout en s’asseyant sur son bord avec l’aide des bras. Et pour éviter une chute de la tension artérielle, il ne faut pas se lever directement, mais attendre quelques secondes pour le faire.

Un bon sommeil pour soulager le dos

La privation du sommeil et ses conséquences

Un rat qui ne dort pas durant deux à trois semaines est exposé à une perte de poids malgré l’augmentation de l’alimentation, une hypothermie et une mort par toxi-infections en raison d’une déficience immunitaire. Le manque partiel du sommeil paradoxal augmente la prise alimentaire et favorise une hypothermie. Chez l’homme, le record détenu par l’Américain Randy Gardner, qui est resté éveillé durant deux cent soixante-quatre heures, a eu pour conséquences : une somnolence, la survenue de micro sommeils, une baisse des performances avec irritabilité, agressivité, désorganisation cognitive, des troubles visuels, intellectuels et une désorientation temporelle. La réduction du temps de sommeil à quatre heures, pendant deux nuits, chez des hommes jeunes, dérègle l’appétit et augmente la sensation de la faim avec un fort désir de prendre une nourriture riche en calories et en hydrates de carbone. Ce qui expose à la prise du poids et contracter le diabète Ainsi, il y a lien direct entre l’obésité et la privation de sommeil. Très récemment, il a été démontré que le manque de sommeil était responsable d’une inflammation dans l’organisme et aggrave le risque de devenir hypertendu. Les navigateurs en solitaire rapportent la survenue d’hallucinations auditives ou visuelles lors de fortes privations de sommeil. Les contraintes de la vie moderne interviennent dans la majorité des causes de manque de sommeil.

Sommeil paradoxal et processus psychologiques

  • La restauration du système nerveux
  • Le rêve
  • La personnalité

Les autres vertus du sommeil

La mémoire et l’apprentissage Le sommeil et surtout le sommeil paradoxal joue un rôle très important dans la maturation du cerveau. C’est pour ça que le sommeil paradoxal est si prépondérant avant et après la naissance pour diminuer progressivement avec l’âge. La proportion de sommeil paradoxal passe en effet de 50 % à la 36e semaine de vie fœtale à 20 % chez l’adulte. Le rêve Le rêve est un sujet controversé. Le sommeil à ondes lentes ou le sommeil lent renforcerait la mémoire alors que le sommeil paradoxal développerait les facultés de mémorisation. Le sommeil permet de maintenir les mémoires existantes et d’en créer de nouvelles. Il est démontré par des expériences que le sommeil renforce la capacité de mémoire après la phase d’apprentissage. Il est prouvé aussi que le taux du sommeil paradoxal augmente après un apprentissage La performance Le sommeil participe au développement de la performance physique et intellectuelle. Les sportifs doivent dormir suffisamment la veille d’une compétition pour espérer obtenir des résultats positifs. Idem pour les enfants et les étudiants pour qui un bon sommeil est nécessaire dans leur processus d’apprentissage. Une bonne qualité de sommeil est aussi primordiale pour les travailleurs. L’humeur, la bonne forme Le manque de sommeil augmente l’agressivité et l’irritabilité chez l’être humain. Ce manque de sommeil se traduit soit par une dépression, soit par une hyperactivité et une agitation. Un enfant agité l’est bien souvent à cause d’un sommeil trop court ou de mauvaise qualité. En fait, un sommeil perturbé cause une grande variété de troubles, comme des vertiges, des crises de tétanie, de la » spasmophilie « des douleurs, des maux de têtes. les malaises que détectent les infirmiers des écoles chez les enfants dus au manque de sommeil. Enfin, l’une des raisons de l’absentéisme chez les travailleurs est le manque de sommeil. La vigilance Rester vigilant tout le temps dépend d’une bonne qualité de sommeil. Le sommeil conditionne nos capacités d’éveil, c’est-à-dire l’attention, les facultés d’adaptation et de réaction et la disponibilité. Fragmenter le sommeil a un impact négatif sur nos capacités de réaction, accroit les erreurs, favorise les troubles de l’attention et du jugement et rend difficile notre capacité à prendre des décisions. La somnolence, qui en résulte souvent, est l’une des causes d’accidents de la route, de travail et autres. L’explosion de la navette spatiale Challenger, en 1986, dû à une erreur humaine liée au manque de sommeil selon le rapport d’investigation qui a conclu que les responsables au sol n’avaient dormi que deux heures la nuit d’avant et étaient en fonction depuis une heure du matin le jour du lancement… « . Conclusion Dans notre société moderne, les être humains s’imposent un rythme de vie infernale entre le travail, la vie familiale, les loisirs et d’autres occupations, au détriment du sommeil. Or, sans un sommeil réparateur, il est impossible de soutenir ce rythme en raison de son rôle vital dans la fonction des mécanismes physiologiques connus ou à découvrir. Le repos est le complément indispensable de l’éveil, de la même façon que la nuit alterne avec le jour. Ceux qui considèrent que le sommeil est une perte de temps se trompent lourdement. Les recherches scientifiques à venir consolideront certainement celles d’aujourd’hui qui associent le sommeil à la prévention des maladies.